TRAUMATISME, GESTION DE CRISES
TRAUMATISME
L’état de Stress post traumatique :
Deux modes réactionnels évolutifs sont à distinguer :
1. La réaction aiguë :
La symptomatologie est habituellement mixte et fluctuante :
Initialement, la victime se trouve dans un état d'hébétude puis, des symptômes dépressifs ou anxieux peuvent apparaître, ou une crise de colère, un sentiment de désespoir, une hyperactivité ou un repli sur soi.
Aucun de ces symptômes ne se maintient longtemps au premier plan. Ce mode réactionnel s’equi suivent l’éviction du sujet du facteur traumatisant.
2. L’état de stress post-traumatique :
Il s’agit d’une réponse différée ou prolongée à une situation traumatique. La symptomatologie consiste en :
une fatigue, des troubles du sommeil, une perte de l’élan vital
de l’anhédonie
des rêves ou des cauchemars
un émoussement affectif avec une réduction significative des contacts sociaux, concernant même les proches
des affections psychosomatiques : troubles digestifs, dermatoses...
un sentiment de colère, d’impuissance dans leur travail
des conduites d'évitement des situations pouvant réveiller le souvenir du traumatisme.
le développement de conduites de dépendance, à l’alcool, aux drogues, aux médicaments, à la nourriture
l’incapacité accrue à parler des traumatismes vécus, des émotions fortes ressenties
des flash-back à type de reviviscence brutale et incontrôlée de souvenirs sous formes d’images mentales qui s’imposent de manière compulsive et provoquent des ruminations morbides incessantes de l'événement traumatique. Ces réminiscences surviennent n’importe où, n’importe quand, et sont déclenchées par des stimuli, des signaux décryptés inconsciemment dans l’environnement par l’individu.
L'exposition à ces stimuli est susceptible de réactiver soudainement le souvenir ou la reviviscence du traumatisme et peut déclencher :
angoisse
une attaque de panique
voire une réaction d’agressivité.
Nos expertises face aux situations de crise
GESTION DE CRISES
L'influence plus ou moins forte de «l'arbre de vie» des individus qui commande inconsciemment la plus ou moins grande liberté qu'il a, ou non, de prendre de la distance par rapport aux propres conflits infantiles de ses parents et de son vécu est active au cœur de la CRISE.Gestion de Crises.
Il reste cependant à comprendre pourquoi certains individus y sont plus ou moins réceptifs.
Pour cela, il convient de prendre en compte la nature qualitative des difficultés dont certaines seraient plus «contraignantes» ou plus «annexantes» que d'autres.
Par l’espace thérapeutique, modérer les réactions émotionnelles. permet de garder le contact, de privilégier une communication "normale". Rester calme à tout prix, au lieu de céder à la tentation de répondre en criant plus fort.
Au delà de la crise, il faut comprendre que la solution à ce problème se trouve dans un dialogue quotidien. Si vous vivez ensemble, vous devriez pouvoir vous parler, chaque jour, communiquer de manière posée, en vous écoutant l'un l'autre, sans vous interrompre.
Valoriser régulièrement votre entourage, montrer de la considération pour le positif, contribue également à diminuer les tensions.
Enfin, trouver par le soutien thérapeutique la bonne limite vous correspondant, un substitut avec lequel la personne pourra décharger ses tensions et les symboliser durablement dans l’espace clinique en ligne.